Expérimentation du remboursement des séances : des mesures inapplicables en l'état.
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- dans L'actu du cabinet TCC
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La démocratisation de l'accès aux soins psychiques est un enjeu crucial. Actuellement la seule possibilité pour les personnes en souffrance psychique ayant peu de moyens financiers consiste à essayer d'obtenir un suivi dans des Centre Médico-Psychologiques (CMP) relevant de leur 'secteur' géographique. Hélas, les moyens octroyés par l'Etat aux structures publiques de soins se réduisent chaque année, suivant la logique néo-libérale inscrite dans les traités européens. De moins en moins de personnes sont donc en mesure de trouver le suivi donc elles auraient besoin dans ces institutions.
Pour rendre moins visible les conséquences délétères de cette politique d'attrition des services publiques, l'Etat souhaite s'appuyer de plus en plus sur les psychologues cliniciens en pratique libérale et proposer une aide financière aux patients pour leur faciliter l'accès.
Des expérimentations diverses sont ainsi menées par l'Etat, mais sans aucunement prendre en compte les remarques et demandes de la profession et les contraintes du métier !
Ainsi l'application en l'état des propositions de "remboursement" équivaudraient soit à avoir un revenu inférieur au SMIC en libéral, soit à faire un travail à la chaîne sans aucune possibilité de faire quelque chose de qualitatif.
Il m'est donc impossible, tant au niveau éthique que pratique de m'inscrire dans ces propositions actuelles de l'Etat.
Je suis pour un remboursement par l'Etat incluant la possibilité de fixer librement les honoraires et un accès direct aux soins psychiques, sans obligation de prescription préalable, ni obligation de compte-rendu détaillé au médecin en retour (cela n'empêche nullement de collaborer entre médecin et psychologue).
Mes consoeurs Morgane Montévil et Hélène Marais - Thomas du cabinet exploor ont réalisé une excellente infographie résumant la situation, je vous invite à la lire :
Des expérimentations diverses sont ainsi menées par l'Etat, mais sans aucunement prendre en compte les remarques et demandes de la profession et les contraintes du métier !
Ainsi l'application en l'état des propositions de "remboursement" équivaudraient soit à avoir un revenu inférieur au SMIC en libéral, soit à faire un travail à la chaîne sans aucune possibilité de faire quelque chose de qualitatif.
Il m'est donc impossible, tant au niveau éthique que pratique de m'inscrire dans ces propositions actuelles de l'Etat.
Je suis pour un remboursement par l'Etat incluant la possibilité de fixer librement les honoraires et un accès direct aux soins psychiques, sans obligation de prescription préalable, ni obligation de compte-rendu détaillé au médecin en retour (cela n'empêche nullement de collaborer entre médecin et psychologue).
Mes consoeurs Morgane Montévil et Hélène Marais - Thomas du cabinet exploor ont réalisé une excellente infographie résumant la situation, je vous invite à la lire :
